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dimanche 14 septembre 2014

Des lois qui regissent le monde invisible

Des lois qui régissent le monde invisible


Je vous raconterai une anecdote. L’aventure suivante s’est, paraît-il, passée à New York.

 Deux automobilistes, qui roulaient à vive allure, se sont heurtés : il n’y eut aucun blessé et très peu de dégâts matériels.

 Chacun reconnut qu’ayant fait un excès de vitesse, il pouvait être la cause de l’accident, et ils se quittèrent sans rien se réclamer.


 Un très long temps s’écoula. Un jour, à leur grande surprise, tous deux furent convoqués au tribunal
. Que s’était-il passé ? Une institutrice, qui avait assisté à la collision, avait porté plainte contre eux.
 La vue du choc des deux voitures l’avait tellement bouleversée qu’elle en était tombée malade au point de ne plus pouvoir continuer à exercer son métier : elle ne cessait d’entendre d’étranges bruits dans sa tête. 
Et la justice condamna les deux hommes à lui verser des indemnités.

Voilà une histoire très intéressante car, en fait, elle nous révèle certaines lois qui régissent le monde invisible.
 Deux personnes qui, par leur conduite, ont produit des dégâts, pensent avoir parfaitement réglé l’affaire parce qu’elles se sont arrangées entre elles.
 Eh bien, non, une troisième personne, quelque part dans le monde, peut avoir reçu un choc à cause d’elles, et la justice un jour viendra leur demander des comptes.
 Les coupables diront : "Mais cette affaire ne regardait que nous – Eh non, répondra la justice, vous devez payer"

. C’est ainsi que la destinée vient surprendre les humains sans qu’ils aient fait directement du mal aux autres. Cela vous est déjà arrivé chaque fois que vous vous étonnez de devoir payer alors que vous ne vous sentez pas responsable, c’est la preuve que vous êtes responsable tout de même ; la loi divine vous a jugé responsable.


La loi de la responsabilité, je ne connais que cela.

 Si vous croyez que j’invente, que je plaisante. Ce dont je vous parle représente mes préoccupations de tous les jours, c’est ma vie. 

Alors tâchez, vous aussi, de devenir plus conscient des effets que peuvent produire sur les autres vos états bons ou mauvais.
 Si vous ne me croyez pas, tant pis pour vous, un jour vous le vérifierez.

 Quand vous arriverez de l’autre côté et qu’on vous montrera : "Voilà vous avez été la cause de tel ou tel crime, de tel ou tel accident", vous aurez beau protester en disant que vous n’avez jamais fait tout ce mal, que vous n’avez jamais volé, jamais tué, on vous répondra : "C’est entendu, mais par vos pensées, vos sentiments, vos désirs, vous avez influencé les êtres qui ont fait ce mal".

 Chaque être est toujours en relation avec les habitants de la région, du milieu auquel il appartient. Quand il s’avilit, il entraîne beaucoup d’autres avec lui, et quand il s’élève, également. 
C’est ce qui fait que le bien et le mal sont si puissants : parce qu’ils ne sont pas isolés.
 Le mal a des ramifications, des accointances, des liaisons incalculables, et le bien aussi. C’est pourquoi chaque être est non seulement responsable de ce qu’il fait, mais aussi de ce qu’il pense et des sensations qu’il éprouve.

Combien réalisent ainsi sans le savoir les projets de personnes qu’ils ne connaissent même pas.
 Cela vous paraît invraisemblable, mais c’est ainsi.
 Parce que les pensées et les sentiments sont des puissances agissantes qui peuvent influencer ceux qui, par leur structure psychique, sont convenablement préparés pour capter les ondes émises par d’autres. 
Combien de gens faibles ont fini par commettre des crimes, parce qu’ils étaient poussés par la force des pensées et des sentiments négatifs d’autres personnes. Et comme la justice n’est pas clairvoyante, elle n’a pas puni ceux qui avaient lancé dans l’espace ces pensées et ces sentiments criminels, mais ceux qui les avaient mis à exécution, alors qu’en réalité ils n’étaient pas les vrais coupables.
 Bien sûr, ils étaient coupables de s’être abandonnés et affaiblis au point de devenir les instruments de courants négatifs ; mais les véritables instigateurs de ces crimes n’étaient pas eux.

Vous direz : "mais comment se fait-il que des pensées et des sentiments aient un pouvoir pareil" ? 
Parce que toutes les pensées, tous les sentiments que les humains forment consciemment ou inconsciemment sont des êtres vivants qu’ils alimentent chaque jour de leurs propres émanations
. Cela vous étonne ? Eh bien, c’est la réalité : ces pensées et ces sentiments, bons ou mauvais, sont de petites créatures que nous mettons au monde et qui, pour subsister, se nourrissent de la substance même de leur créateur.

Combien de fois j’ai insisté sur le fait que la vie psychique est à l’image de la vie physique. Dans une famille, des enfants, c’est beaucoup de bras et de jambes pour seconder les parents dans le travail, tout est vite fait dans la maison quand les parents ont de bons enfants. Et si ces enfants remportent des prix, c’est les parents qu’on vient féliciter.

 Par contre, si les enfants sont trop turbulents, non seulement ils abîment tout dans la maison, mais ils font du vacarme et des dégâts dans le quartier, et les passants, les voisins, la police même viennent trouver le père et la mère pour demander des comptes.

 Car les parents sont considérés comme responsables des bêtises de leurs enfants, et c’est eux qui sont obligés de réparer les dégâts, de "payer les pots cassés". Eh bien, la même chose se produit dans le plan psychique. C’est pourquoi il est tellement important de connaître ces vérités du monde intérieur afin de devenir un créateur conscient.

Il ne suffit pas de se conformer extérieurement à des règles, il faut s’habituer intérieurement à créer sans arrêt des pensées et des sentiments bénéfiques, lumineux, à envoyer jour et nuit de son cœur, d es on âme, ces petits êtres invisibles mais réels qui agissent favorablement sur toutes les créatures. 
Mais demandez aux humains ce qu’ils font avec leurs pensées et leurs sentiments. Ils créent des êtres malfaisants, des monstres. Oui, s’ils veulent bien s’arrêter un moment pour réfléchir, les gens de bonne foi sont obligés de reconnaître qu’à tel ou tel moment ils se sont permis d’avoir des pensées et des sentiments malsains, destructeurs, et des pensées et ces sentiments ne restent pas sans effet.

Ce ne sont pas seulement les paroles ou les actes qui produisent des résultats, mais tous les mouvements de la vie intérieure ; car là aussi on remue des éléments, on met en marche des appareils, on déclenche des courants, on projette des forces, on provoque des entités, et il y a forcément des conséquences. Un jour, on arrivera à photographier les pensées et les sentiments sont matériels, d’une matière extrêmement subtile, mais c’est de la matière ; et un jour, grâce au développement des techniques, on mettra au point des appareils qui pourront les photographier. Alors, que de choses on découvrira.

Si vous dites : "J’ai le droit d’avoir toutes les pensées et tous les sentiments, tous les désirs qui me plaisent, cela ne regarde que moi" eh bien non, justement, car vous devez ensuite rejeter une grande quantité de déchets.
 Or, étant donné que dans le plan psychique il n’existe pas, comme dans le plan physique, de lieux réservés à l’élimination, vous serez obligé de vous en débarrasser sur tous ceux qui vous entourent.
 Comme les animaux. Les animaux (sauf exception) n’ont pas d’endroits spéciaux pour déposer leurs excréments et ils salissent tout sans s’inquiéter. 
L’animal est à l’image des corps astral et mental inférieur de l’homme. Les hommes qui se nourrissent de sentiments, de pensées et de désirs grossiers se comportent exactement comme les animaux ; ils déposent partout des ordures.
 C’est pourquoi l’atmosphère psychique de la terre devient un véritable marécage.





Qu’est-ce qu’un marécage ? Un endroit qu’aucune eau nouvelle ne vient purifier et où grouillent des bestioles de toutes sortes ; elles prennent leur nourriture et rejettent leurs excréments dans la même eau, les unes absorbant les saletés des autres.

 Voilà l’humanité : des vers, des têtards, des grenouilles dans un marécage, en train de rejeter leurs saletés et d’avaler celles du voisin ; la haire, la sensualité, la méchanceté, la jalousie, la cupidité… s’ils étaient un peu clairvoyants, ils verraient des formes horribles, noires, gluantes, qui sortent d’une quantité de créatures pour aller s’accumuler dans les couches de l’atmosphère. 


De plus en plus on se plaint de la pollution.
 Les scientifiques sont alertés et révèlent que tout est pollué : la terre, l’eau, l’air, et que les plantes, les poissons, les oiseaux, les humains sont en train de s’asphyxier.

 Ils ne savent plus comment y remédier. Et d’ailleurs, même s’ils trouvaient le moyen, ce ne serait que pour améliorer extérieurement la situation.  Or, c’est insuffisant. Car dans le monde psychique il se propage aussi des miasmes qui sont en train d’asphyxier l’humanité, et les personnes qui sont vraiment sensibles sentent que l’atmosphère du monde psychique est encore plus irrespirable que celle du monde physique.

 On se plaint des gaz d’échappement des voitures, mais les humains aussi ne font rien d’autre que d’empoisonner l’atmosphère spirituelle par des gaz toxiques ; leurs mauvaises pensées et leurs sentiments de haine, de jalousie, de colère, de sensualité. Tout ce qui moisit et pourrit dans l’homme comme pensées et sentiments impurs, produit des exhalaisons pestilentielles. 

On accuse les voiture mais qu’est-ce que les voitures à côté de plusieurs milliards de créatures ignorantes qui n’ont jamais appris à maîtriser leur vie intérieure


Omraam