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lundi 28 septembre 2015

Ce n’est pas la bombe atomique qui a poussé le Japon à capituler en 1945


Ce n’est pas la bombe atomique qui a poussé le Japon à capituler en 1945

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Le B-29 Superfortress Enola Gay atterrit sur la base de Tinian dans les iles Marianne après avoir largué sa bombe sur Hiroshima, , le 6 août 1945. REUTERS/U.S. Air Force/Handout
Le B-29 Superfortress Enola Gay atterrit sur la base de Tinian dans les iles Marianne après avoir largué sa bombe sur Hiroshima, , le 6 août 1945. REUTERS/U.S. Air Force/Handout
Le rôle de Staline est minimisé, celui de la destruction d’Hiroshima et Nagasaki grandi, parce que ça arrangeait Américains et Japonais. Soixante-dix années de politiques nucléaires seraient-elles fondées sur un mensonge?
L’utilisation de l’arme nucléaire par les Etats-Unis contre le Japon à la fin de la Seconde Guerre mondiale fait depuis toujours l’objet d’un débat vif en émotions. Au départ, rares étaient ceux qui remettaient en cause la décision prise par le président Truman de larguer deux bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki.
Mais dès 1965, l’historien Gal Alperowitz affirmait que si les deux bombes avaient certes provoqué la fin immédiate de la Seconde Guerre mondiale, les dirigeants japonais avaient l’intention de capituler et l’auraient probablement fait avant la date de l’invasion prévue par les Etats-Unis, le 1er novembre 1945.
Larguer deux bombes atomiques n’était donc pas nécessaire pour gagner la guerre.
Depuis 48 ans, d’autres historiens sont entrés dans l’arène: certains rejoignant Alperowitz et dénonçant les bombardements et d’autres affirmant avec véhémence que les bombardements étaient moraux, nécessaires et qu’ils ont contribué à sauver des vies humaines.
Mais ces deux écoles de pensée s’accordent toutefois sur le fait que les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki, avec de nouvelles armes puissantes, ont poussé le Japon à capituler le 15 août 1945.
Elles ne questionnent pas l’utilité du bombardement au premier chef –en se demandant, au fond, s’il a eu l’effet escompté ?
La vision orthodoxe de cet évènement consiste à dire que tel fut bien le cas: les Etats-Unis ont bombardé Hiroshima et Nagasaki le 6 et le 9 août et le Japon, craignant de nouvelles frappes, a finalement choisi de capituler.
Cette vision de l’histoire est fortement enracinée. Mais elle pose trois problèmes majeurs qui, mis bout à bout, contredisent de manière significative l’interprétation de la capitulation japonaise.

Le calendrier

Le premier problème posé par cette interprétation traditionnelle est un problème de calendrier. Et c’est un problème sérieux. Le calendrier de l’interprétation traditionnelle est des plus limpides: l’US Army Air Force (USAAF) largue le 6 août une bombe atomique sur Hiroshima, en largue une deuxième trois jours plus tard sur Nagasaki et le lendemain, les Japonais signifient leur intention de capituler.
On peut difficilement reprocher aux journaux américains de barrer leur une avec des titres du genre «Paix dans le Pacifique: Notre bombe l’a fait!»
Dans l’histoire d’Hiroshima, telle qu’elle est racontée dans la plupart des récits historiques américains, le jour de ce premier bombardement –le 6 août– constitue une sorte d’apothéose narrative.
Tous les éléments de la narration pointent vers ce moment particulier: la décision de fabriquer la bombe, les recherches secrètes à Los Alamos, le premier test réussi, et le point culminant d’Hiroshima.
Mais il est impossible d’analyser de manière objective la décision du Japon de capituler dans le contexte historique de la construction de la bombe.
Présenter cette décision comme partie intégrante de «l’histoire de la bombe», c’est déjà présumer du rôle central de la bombe dans la capitulation japonaise.
Du point de vue japonais, le jour le plus important de cette deuxième semaine du mois d’août n’est pas le 6 mais le 9 août. C’est ce jour-là que le Conseil suprême se réunit et, pour la première fois depuis le début de la guerre, discute de la capitulation sans condition.
Ce Conseil suprême est composé de six membres de premier plan du gouvernement –une sorte  de cabinet intérieur– qui dirige, de fait, le Japon en 1945.
Nagasaki, le 9 août 1945. REUTERS/U.S. National Archives and Records Administration/Handout
Avant cette date, les dirigeants japonais n’ont jamais sérieusement envisagé la capitulation. La capitulation sans condition (que les Alliés exigent) est une pilule un peu trop dure à avaler.
Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne sont déjà en train d’organiser des tribunaux pour juger les criminels de guerre en Europe.
Que se passerait-il s’ils décidaient de juger l’empereur – considéré au Japon comme une divinité? Que se passerait-il s’ils décidaient de se débarrasser de l’empereur et de changer complètement le mode de gouvernement?
Quand bien même la situation semble très mauvaise à l’été 1945, les dirigeants du Japon n’envisagent pas d’abandonner leurs traditions, leurs croyances pas plus que leur mode de vie. Jusqu’au 9 août.
Que s’est-il donc passé pour qu’ils décident de changer d’avis si soudainement et si radicalement? Quel événement peut expliquer  qu’ils se réunissent pour envisager pour la première fois une capitulation après 14 ans de guerre? (Les Japonais sont en effet engagés en Chine depuis le début des années 1930, NdT.)
En aucun cas, il ne peut s’agir du bombardement de Nagasaki, qui a lieu en fin de matinée, le 9 août, soitaprès que le Conseil suprême a commencé ses discussions à propos d’une éventuelle capitulation.
La nouvelle du bombardement n’est connue des dirigeants japonais qu’au début de l’après-midi – après que la réunion du Conseil suprême s’est soldée par une impasse et que décision a été prise de convoquer l’intégralité du cabinet pour reprendre la discussion. Si l’on se fonde sur le calendrier seul, Nagasaki ne peut en aucun cas avoir été la motivation des dirigeants japonais.

3 jours entre le bombardement et la réunion d’urgence

Hiroshima n’est pas un très bon candidat non plus. Le bombardement a eu lieu 74 heures – plus de trois jours – avant. Quelle crise met trois jours à éclater? La caractéristique première d’une crise est son caractère de désastre imminent accompagné du désir pressent d’agir immédiatement par ceux qui y font face.
Comment se pourrait-il que les dirigeants japonais aient considéré que le bombardement d’Hiroshima constituait une crise et qu’ils aient mis plus de trois jours avant de décider d’en parler?
Le président John F. Kennedy était assis dans son lit, en train de lire les journaux du matin quand, vers 8h45 du matin, le 16 octobre 1962, McGeorge Bundy, son conseiller à la Sécurité nationale fit irruption dans sa chambre pour l’avertir que l’Union soviétique était en train de déployer, dans le plus grand secret, des missiles nucléaires à Cuba.
En moins de trois heures, une commission spéciale était mise sur pied, les membres choisis, contactés, dépêchés en urgence à la Maison blanche et se trouvaient déjà autour d’une table pour discuter de la marche à suivre.
Le président Harry Truman prenait des vacances à Independence, dans le Missouri quand, le 25 juin 1950, les troupes nord-coréennes franchirent le 38e parallèle et envahirent la Corée du Sud. Le Secrétaire d’Etat Acheson appela immédiatement Truman ce samedi matin-là pour l’en avertir.
En moins de vingt-quatre heures, Truman avait traversé la moitié des Etats-Unis en avion et se trouvait en réunion à Blair House (la Maison Blanche était alors en rénovation) avec ses principaux conseillers militaires et politiques pour évoquer les suites à donner à cet événement.
Même le général George B. McClellan, commandant l’Armée du Potomac (Unioniste) en 1862, pendant la guerre de Sécession, et dont le président Lincoln disait tristement «C’est pas un rapide», ne mit pas plus de douze heures à réagir quand lui fut présentée une copie des plans d’invasion du Maryland par l’armée du général Lee.
Ces chefs —comme les dirigeants de n’importe quel pays dans le monde– ont répondu immédiatement aux impératifs d’une crise. Ils ont pris des décisions critiques dans un laps de temps très court. Comment expliquer, dès lors, le comportement des dirigeants japonais ?
Si Hiroshima a réellement provoqué une crise qui poussa, au final, les Japonais à capituler après avoir mené la guerre pendant 14 ans, comment expliquer qu’il leur a fallu trois jours pour s’asseoir autour d’une table et en discuter ?
On pourrait arguer du fait qu’il existe des explications rationnelles à un tel délai. Peut-être ont-ils mis du temps à comprendre l’importance de ce bombardement?
Peut-être n’ont ils pas su qu’il s’agissait d’une bombe nucléaire et que, ayant enfin compris et réalisé les effets terribles d’une telle arme, ils se sont finalement rendus à l’évidence que la capitulation était la seule issue possible?
Le problème, c’est qu’une telle explication est en totale contradiction avec les éléments dont nous disposons.
Premièrement, le gouverneur d’Hiroshima fait, le jour même du bombardement, un rapport à Tokyo, indiquant qu’un tiers de la population a été tué au cours de l’attaque et que les deux tiers de la ville ont été anéantis.
Cette information n’a pas changé au cours des jours qui ont suivi. Le résultat et les effets de ce bombardement sont donc connus dès le début. Les dirigeants japonais connaissent donc les effets de l’attaque dès le premier jour, et pourtant ils ne font rien.
Deuxièmement, le rapport préliminaire préparé par la petite équipe de militaire envoyée à Hiroshima pour faire un rapport sur le bombardement, et qui expose dans le détail ce qui s’y est déroulé, n’est rendu que le 10 août 1945.
En d’autres termes, il n’arrive à Tokyo qu’alors que la décision de capituler a déjà été prise. Si un rapport verbal est bien délivré (aux militaires) dès le 8 août, les détails du bombardement ne sont connus que deux jours plus tard. La décision de capituler n’est donc pas fondée sur une appréciation profonde et précise de l’horreur d’Hiroshima.

Le Japon savait ce qu’était une bombe nuclaire

Troisièmement, les militaires japonais savaient, au moins de manière grossière, ce qu’était une arme nucléaire. Le Japon avait, lui aussi, un programme nucléaire. Plusieurs militaires japonais mentionnent, dans leurs journaux intimes, le fait que c’est une bombe nucléaire qui a détruit Hiroshima.
Le général Anami Korechika, ministre de la guerre, s’entretient même avec les responsables du programme nucléaire japonais le soir du 7 août.
L’idée que les dirigeants japonais n’aient jamais entendu parler de l’arme nucléaire ne tient pas.
Pour finir, un dernier point de calendrier pose un problème fondamental. Le 8 août, le ministre des Affaires étrangères Togo Shigenori se rend chez le Premier ministre Suzuki Kantaro et demande que le Conseil suprême soit réuni pour discuter du bombardement d’Hiroshima, mais ses membres déclinent.
La crise n’a donc pas gonflé, gonflé, gonflé pour finir par éclater le 9 août.
Toute tentative d’expliquer la décision des dirigeants japonais par le «choc» causé par le bombardement d’Hiroshima doit prendre en considération le fait qu’ils ont envisagé de se réunir le 8 août pour en parler, ont finalement décidé qu’il ne s’agissait pas de quelque chose d’important, avant de décider soudainement de se rencontrer le lendemain pour évoquer une capitulation.
Deux explications à un tel comportement viennent à l’esprit: soit ils ont succombé à une forme de schizophrénie collective, soit un autre événement les a poussé à parler de capitulation.
Au-dessus de Nagasaki, le 9 août 1945. REUTERS/U.S. National Archives and Records Administration/Handout

Une question d’échelle

D’un point de vue historique, l’utilisation de la bombe atomique peut apparaître comme l’événement singulier le plus important de la guerre.
Mais du point de vue des Japonais de l’époque, le largage de la bombe sur Hiroshima ne se distingue guère d’autres événements. Il est après tout bien difficile de distinguer une goutte de pluie au beau milieu d’un ouragan.
A l’été de 1945, l’USAAF est en train d’effectuer une des plus intenses campagnes de destruction de centres urbains de l’histoire mondiale. 68 villes japonaises sont bombardées, et toutes sont partiellement ou intégralement détruites.
On estime à 1,7 million le nombre de personnes sans-abris, à 300.000 le nombre de tués, et à 750.000 le nombre de blessés. 66 de ces villes ont été attaquées avec des bombes traditionnelles, deux avec des bombes atomiques. Les destructions engendrées par les attaques conventionnelles sont immenses.
Nuit après nuit, durant tout l’été, des villes entières partent en fumée. Au beau milieu de cette avalanche de destruction, il ne serait étonnant qu’une attaque ait fait plus impression qu’une autre – quand bien même elle a été effectuée avec une arme d’un nouveau genre.
Un bombardier B-29 décollant des îles Mariannes pouvait emporter –en fonction de la localisation de la cible et de l’altitude du bombardement, entre 8 et 10 tonnes de bombes. Un raid moyen était composé de 500 appareils.
Cela signifie donc qu’un raid conventionnel larguait, sur sa cible, l’équivalent de 4 à 5 kilotonnes de bombes. (Un kilotonne représente un millier de tonnes et est l’unité de mesure standard des armes nucléaires. La bombe d’Hiroshima était de 16,5 kilotonnes, celle de Nagasaki de 20 kilotonnes.)
Si l’on part du principe qu’une telle quantité de bombes répartit la destruction de manière homogène (et donc plus efficace), tandis qu’une bombe unique dépense la majeure partie de son énergie au centre de l’explosion – et que l’onde de choc est atténue au fur et à mesure par les ruines qu’elle provoque, on pourrait affirmer que certains de ces raids conventionnels approchèrent le potentiel de destruction des deux bombes atomiques.
Le premier de ces raids conventionnels a lieu sur Tokyo dans la nuit du 9 au 10 mars 1945 et demeure encore aujourd’hui comme le raid le plus destructeur jamais effectué contre une ville. Environ 40 kilomètres carrés de la ville sont réduits en cendre.
On estime à 120.000 le nombre de Japonais qui périrent dans cette attaque – le bilan le plus lourd d’un bombardement aérien effectué sur une ville.
Nous imaginons bien souvent, parce que c’est comme cela que l’histoire nous est racontée, que le bombardement d’Hiroshima fut bien pire. Nous avons tendance à nous imaginer que le nombre de victimes bat tous les records.
Mais si l’on dresse un tableau des morts par raids sur les 68 villes japonaises bombardées par les Américains à l’été 1945, Hiroshima est deuxième en nombre de morts civils. Si l’on dresse une liste du nombre de kilomètres carrés détruits par raid, Hiroshima est quatrième.
Si l’on dresse une liste du pourcentage de la ville détruit par raid, Hiroshima est 17e. Hiroshima est donc une attaque tout à fait dans la norme des attaques conventionnelles effectuées cet été-là.

66 villes détruites par des frappes conventionnelles

De notre perspective, Hiroshima apparaît singulier, extraordinaire. Mais si l’on se met à la place des dirigeants japonais au cours des trois semaines qui précèdent le bombardement d’Hiroshima, l’image est considérablement différente.
Si vous aviez été un des principaux membres du gouvernement japonais, votre vision des bombardement des villes japonaises aurait été la suivante: au matin du 17 juillet, vous auriez appris qu’au cours de la nuit qui venait de s’écouler, quatre villes avaient été attaquées (Oita, Hiratsuka, Numazu et Kuwana).
Oita et Hiratsuka étaient détruites à plus de 50%. Kuwana était détruite à plus de 75% et Numazu plus fortement encore, près de 90% de la ville étant réduit en cendres.
Trois jours plus tard, vous auriez appris, toujours à votre réveil, que trois nouvelles villes avaient été attaquées. Fuiki était à 80% détruite. Une semaine plus tard, trois nouvelles villes étaient attaquées dans la nuit, dont Ichinomiya, détruite à plus de 75%.
Le 2 août, en arrivant à votre bureau, vous auriez appris que quatre nouvelles villes avaient été attaquées. Et les rapports indiqueraient que Toyama était détruite à 99,5%.
La quasi-intégralité de la ville était rasée. Quatre jours plus tard, quatre autres villes étaient attaquées. Et le 6 août, une seule ville, Hiroshima, était attaquée, mais les rapports indiquaient que les dégâts étaient importants et qu’un nouveau type de bombe venait d’être utilisé.
Quel pouvait être le poids d’une telle attaque au vu des destructions massives qui s’étaient déroulées au cours des semaines précédentes?
Au cours des trois semaines qui précèdent Hiroshima, 26 villes japonaises sont attaquées par l’USAAF. Huit de ces villes –soit presque un tiers— sont autant, sinon plus détruites (en termes de pourcentage de la ville détruit) qu’Hiroshima.
Le fait que 68 villes japonaises aient été peu ou prou rayées de la carte au cours de l’été 1945 pose une question sérieuse aux personnes qui voudraient faire d’Hiroshima la cause de la capitulation du Japon. Cette question est la suivante: Si le Japon a capitulé après l’anéantissement d’une seule de ses villes, pourquoi n’a-t-il pas capitulé quand 66 autres de ses villes étaient anéanties ?
Si les dirigeants japonais se sont rendus à cause de la destruction d’Hiroshima et de Nagasaki, il serait logique de penser qu’ils se souciaient du bombardement des villes japonaises en général et que les attaques sur ces villes les poussèrent à accepter la capitulation.
Mais il ne semble pas du tout que ce soit le cas. Deux jours après le bombardement de Tokyo de mars 1945, l’ancien ministre des Affaires étrangères Shidehara Kijuro exprime un sentiment qui semble traduire l’état d’esprit qui règne alors au plus haut sommet de l’Etat japonais.
Shidehara affirme que «les populations vont progressivement s’habituer à être bombardées quotidiennement. Au fur et à mesure, leur sentiment d’unité et leur résolution ne feront que croître.» Dans une lettre envoyée à un de ses amis, il affirme qu’il est important que les citoyens japonais souffrent car «même si des centaines de milliers de non-combattants sont tués, blessés ou réduits à la famine, même si des millions d’habitations sont détruites ou incendiées», l’heure n’est pas encore venue de s’asseoir à la table des négociations. Il est bon de rappeler que Shidehara était un modéré.
Des secouristes transportent une des victimes du bombardement américain sur Hiroshima, le 6 août 1945. Archives
Au plus haut niveau du gouvernement (au sein du Conseil suprême), les attitudes sont manifestement les mêmes. Si le Conseil Suprême discute de l’importance de la neutralité de l’Union soviétique, l’impact des bombardements des villes n’est pas évoqué en profondeur.
Dans les comptes-rendus des réunions qui ont pu être préservés, les bombardements des villes ne sont jamais mentionnés, sauf en deux occasions. La première a lieu en mai 1945 et la seconde au cours de la discussion tous azimuts de la nuit du 9 août 1945.
Au vu de ces documents, il est donc difficile d’imaginer que le bombardement des villes japonaises – comparé à d’autres évènements importants susceptibles de se dérouler lors d’une guerre – a pu avoir une quelconque signification.
Le 13 août, le général Anami remarque que les bombardements atomiques ne sont pas plus dangereux que les bombardements incendiaires auxquels les villes japonaises ont été soumises des mois durant.
Si Hiroshima et Nagasaki ne sont pas pires que les bombardements incendiaires et si les dirigeants japonais ne prennent même pas le temps de les évoquer en profondeur, comment imaginer qu’Hiroshima et Nagasaki les ont poussés à capituler ?

La signification stratégique

Si les Japonais n’étaient pas inquiétés par le bombardement de leurs villes en général et par le bombardement d’Hiroshima en particulier, quel était donc leur motif d’inquiétude? La réponse est simple: l’Union soviétique.
Les Japonais se trouvent dans une situation stratégique particulièrement délicate. Ils sont près de la fin d’une guerre qu’ils sont en train de perdre. La situation est mauvaise. L’armée demeure malgré tout puissante et bien approvisionnée. Près de 4 millions d’hommes sont sous les drapeaux et 1,2 million de ces soldats sont en garnison dans l’archipel du Japon.
Même les plus enragés des dirigeants japonais avaient parfaitement conscience que la guerre ne pouvait pas continuer. La question n’était donc pas de savoir si la guerre devait continuer mais comment faire en sorte qu’elle se termine dans les meilleures conditions possibles.
Les Alliés (Etats-Unis, Grande-Bretagne, d’autres nations – l’Union soviétique est, rappelons-le, neutre à ce moment-là) ont exigé une «capitulation sans condition».
Les dirigeants japonais espèrent encore pouvoir éviter d’être jugés pour crimes de guerre, conserver la forme actuelle du gouvernement et conserver au moins une partie des territoires conquis: Corée, Viêt-Nam, Birmanie, parties de la Malaisie et de l’Indonésie et une bonne partie de l’Est de la Chine et de nombreuses îles du Pacifique.
Pour obtenir une capitulation plus avantageuse, les dirigeants japonais ont deux plans, ou plutôt, deux options stratégiques. La première est diplomatique. En avril 1941, le Japon a signé, avec l’Union soviétique, un pacte de neutralité de cinq ans qui est donc censé expirer en 1946.
Un groupe majoritairement constitué de dirigeants civils et mené par le ministre des Affaires étrangères Togo Shinegori espère que Staline pourrait se laisser convaincre de servir d’intermédiaire en vue d’un accord entre les Etats-Unis et leurs alliés d’un côté et le Japon de l’autre.
Même si ce plan a finalement fait long feu, il démontre que les dirigeants japonais étaient capables d’une pensée stratégique cohérente. Il était après tout dans l’intérêt de l’Union soviétique de s’assurer que les termes de l’accord de paix ne seraient pas trop favorables aux Etats-Unis: toute montée en puissance de l’influence américaine en Asie et dans le Pacifique signifiait en retour une perte d’influence et de pouvoir pour les Russes.

Une armée japonaise encore forte en août 1945

Le second plan était militaire et la majorité de ses défenseurs, avec en tête le ministre de l’Armée, Anami Korechika, sont des militaires. Grâce aux troupes au sol de l’Armée impériale, ils espèrent infliger des pertes très lourdes aux Américains quand ils envahiront l’archipel japonais.
S’ils y parviennent, ils pensent alors qu’ils seront en position d’obtenir des Etats-Unis des termes plus favorable à une cessation des hostilités. Ce second plan était lui aussi voué à l’échec. Les Etats-Unis ne démordaient pas de la capitulation sans condition.
Malgré cela, dans de nombreux cercles de l’armée américaine, de nombreuses personnes estimaient que le coût d’une invasion du Japon était prohibitif. La stratégie du haut-commandement japonais n’était donc pas totalement déconnectée des réalités.
La meilleure manière de savoir ce qui, du bombardement d’Hiroshima ou de l’invasion et de la déclaration de guerre de l’Union soviétique au Japon, a provoqué la capitulation de ce dernier consiste à comparer la façon dont ces deux évènements ont affecté la situation stratégique.
Après le bombardement d’Hiroshima, le 6 août, les deux options sont toujours viables. Il est toujours possible de demander à Staline de servir d’intermédiaire (et les notes du carnet de Takagi en date du 8 août montrent qu’au moins quelques-uns des dirigeants japonais se demandent quelle serait la meilleure manière d’impliquer Staline).
Il est encore possible d’espérer une dernière grande bataille et d’infliger des pertes sévères aux Américains. La destruction d’Hiroshima n’a en rien réduit l’état de préparation des troupes enterrées sur les plages des îles de l’archipel du Japon.
Certes, de nombreuses villes ont été détruites derrières ces rives, mais ces soldats sont toujours bien installés dans leurs casemates, ont des munitions à foison et leur potentiel militaire n’a pas été affecté de manière significative. En d’autres termes, le bombardement d’Hiroshima ne change pas la donne stratégique et ne ferme aucune des deux options japonaises.
Mais l’impact de la déclaration de guerre des Soviétiques au Japon et l’invasion de la Mandchourie et de l’île Sakhaline est d’une toute autre nature. Une fois que l’union soviétique a déclaré la guerre, Staline ne peut plus servir d’intermédiaire – il est à présent un belligérant.
L’option diplomatique est donc réduite à néant par la décision des Soviétiques. L’effet sur la situation militaire n’est pas moins dramatique. La plupart des troupes d’élites du Japon ont été déployées sur les rives sud des îles de l’archipel du Japon.

L’assaut soviétique sur Sakhaline, Hokkaido en ligne de mire

Les militaires japonais avaient (à juste titre) déterminé que le premier objectif des forces d’invasion américaine serait l’île de Kyushu, la plus au sud. L’ancienne armée du Kwantung, en Mandchourie, qui avait été l’armée d’élite du Japon, n’est plus que l’ombre d’elle-même: ses meilleures unités ont été rapatriées au Japon. Quand les Russes envahissent la Mandchourie, ils enfoncent les restes de cette armée d’élite. Et ce qui contraint la majorité des troupes russes à cesser leur offensive, c’est le manque d’essence.
La 16e Armée soviétique (forte de 100.000 hommes) se lance à l’assaut de la partie sud de l’île de Sakhaline. Sa mission consiste à nettoyer toute forme de résistance japonaise sur l’île puis, dans les deux semaines qui suivent, à se tenir prête à envahir Hokkaido, l’île la plus au nord de l’archipel japonais. L’unité en charge de la défendre Hokkaido, la 5e Armée territoriale, ne compte en tout et pour tout que deux divisions à deux brigades et est déployée dans un réseau fortifié élaboré sur la partie orientale de l’île. Le plan d’invasion soviétique prévoit un débarquement à l’ouest.
Nul besoin donc d’être un génie en matière militaire pour comprendre que s’il est possible (seulement possible) de libérer une bataille décisive face à UN SEUL adversaire attaquant dans une direction, il sera impossible de repousser deux grandes puissances attaquant simultanément et depuis deux directions opposées.
L’entrée en guerre des Soviétiques invalide totalement la stratégie de la «bataille décisive» avancée par les militaires comme elle invalide la stratégie diplomatique voulue par les civils. D’un seul coup, les deux options japonaises sont évaporées. L’entrée en guerre de l’Union soviétique est donc stratégiquement décisive – elle anéantit les deux options japonaises – tandis que le bombardement d’Hiroshima (qui n’anéantit aucune des deux) ne l’est pas.
La déclaration de guerre de l’Union soviétique change une autre donnée: celle du temps qui reste pour manœuvrer. Les services de renseignements japonais affirment que les forces américaines ne seront pas en mesure d’envahir le Japon avant plusieurs mois (et ils ont raison, NdT).
Les troupes soviétiques pourraient quant à elles mettre le pied sur l’archipel du Japon dans les dix jours à venir. L’invasion de la Mandchourie et de Sakhaline par les Soviétiques fait soudainement de la décision de mettre un terme aux hostilités une question d’une brûlante actualité.
Ce d’autant plus que les dirigeants japonais sont arrivés à cette conclusion quelques mois auparavant. Lors d’une réunion du Conseil suprême, en juin 1945, ils ont ainsi affirmé que l’entrée en guerre de l’Union soviétique «déterminerait le destin de l’Empire.»
Le chef d’état-major adjoint de l’Armée, Torashiro Kawabe affirmait, au cours de la même réunion, que «le maintient de relations pacifiques avec l’Union soviétique est un impératif absolu pour la poursuite de la guerre.»

Il n’y a plus grand chose à détruire au Japon en août 1945

Les dirigeants du Japon ont fait montre d’un désintérêt constant à l’égard de la campagne de bombardement stratégique qui anéantissait leurs villes les unes après les autres.
S’ils avaient certainement tort quand les bombardements commencèrent le mars 1945, au mois d’août, quand Hiroshima est frappé, ils ont sans doute raison de considérer ces attaques contre les populations civiles comme un épiphénomène du conflit, en terme d’impact stratégique.
Quand Truman menaça publiquement le Japon d’une «pluie de destruction» s’il ne capitulait pas, rares étaient les Américains qui réalisaient qu’il n’y avait à ce moment-là plus grand chose à détruire au Japon. Le 7 août, quand Truman prononça son discours radiodiffusé, il ne restait plus que dix villes de plus de 100.000 habitants encore intactes.
Quand Nagasaki fut attaquée le 9 août, il n’en restait plus que neuf. Quatre d’entre elles étaient situées sur l’île d’Hokkaido, au nord, et étaient difficiles à bombarder en raison de la distance qui les séparait de l’île de Tinian où étaient basés les bombardiers américains.
Kyoto, l’ancienne capitale du Japon, avait été ôtée de la liste des bombardements stratégiques par le Secrétaire à la Guerre Henry Stimson, pour des raisons religieuses et symboliques.
Malgré l’aspect inquiétant de la menace de Truman, une fois Nagasaki bombardée, il ne reste plus que quatre grandes villes japonaises à portée immédiate d’une bombe atomique américaine.
Le caractère intensif et étendu de la campagne de bombardement de l’USAAF peut être apprécié par le fait qu’ayant à tel point bombardé les grandes villes japonaises, les Américains en étaient réduits, si l’on peut dire, à bombarder des villes de 30.000 habitants ou moins. Dans le monde moderne, une ville de 30.000 habitants n’est plus considérée comme une grande ville.
Certes, il demeurait possible de bombarder de nouveau des villes ayant déjà été bombardées par des bombes incendiaires. Mais ces cités étaient, en moyenne, déjà détruites à 50%.
Les Etats-Unis auraient également pu larguer des bombes atomiques sur des villes plus petites (dont la population était comprise entre 100.000 et 30.000 habitants) et qui n’avaient pas encore été bombardées.
Si l’on se souvient que 68 villes japonaises avaient déjà été très fortement bombardées et que ces destructions avaient été accueillies par des haussements d’épaule de la part de la population japonaise, il n’est pas étonnant que les dirigeants japonais n’aient guère été impressionnés par la menace de nouveaux bombardements. Cela n’avait rien de menaçant sur le plan stratégique.

Une histoire commode

Malgré l’existence de ces trois objections majeures, l’interprétation traditionnelle demeure fortement ancrée dans les esprits, et particulièrement aux Etats-Unis. On constate une forte réticence à regarder les faits en face. Mais cela est-il vraiment étonnant ?
Il convient sans doute de rappeler à quel point l’explication traditionnelle du bombardement d’Hiroshima est commode émotionnellement – pour les Américains, bien sûr, mais aussi pour les Japonais.
Les idées peuvent persister parce qu’elle sont vraies, mais il arrive parfois qu’elles persistent parce qu’elles sont satisfaisantes sur le plan émotionnel: elles satisfont un besoin psychique.
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’interprétation traditionnelle d’Hiroshima a aidé les dirigeants japonais à atteindre un certain nombre d’objectifs politiques, tant à l’intérieur qu’à l’international.
Il suffit, pour le comprendre, d’endosser pour un temps les habits de l’empereur. Vous avez lancé votre pays dans une guerre désastreuse. Votre économie est en lambeaux.
Près de 80% de vos villes ont été bombardées et incendiées. Votre armée a subi une suite de défaites humiliantes. Votre marine de guerre a été presque anéantie et demeure confinée dans ses ports.
La famine guette. La guerre, pour faire court, a été une catastrophe et, pire que tout, vous avez menti à vos sujets sur l’état réel de la situation. L’annonce de la capitulation risque bien de les prendre totalement au dépourvu.
Que faire? Admettre que vous avez lamentablement échoué? Publier un communiqué indiquant que vous vous êtes trompé sur toute la ligne, avez répété de nombreuses erreurs et provoqué la ruine de la nation ?
Ou alors, vous pourriez tenter d’expliquer la défaite par une avancée scientifique miraculeuse et dont personne ne pouvait prévoir qu’elle allait se produire?
En faisant de la bombe atomique la responsable la défaite, il était alors possible de balayer toutes les erreurs et toutes les mauvaises appréciations sous le tapis.
La bombe atomique était tout simplement l’excuse parfaite pour expliquer la défaite. Nul besoin d’avoir à déterminer les responsabilités de chacun; nul besoin de mettre sur pied une commission d’enquête. Les dirigeants japonais pouvaient affirmer ouvertement qu’ils avaient fait de leur mieux.
Au plus haut sommet de l’Etat, la bombe a donc servi à faire en sorte que les dirigeants ne soient pas tenus responsables de la défaite.

Les avantages d’une défaite par la bombe nucléaire

Mais attribuer la défaite du Japon à la bombe avait trois autres avantages politiques. 
Premièrement, cela permettait de conserver à l’empereur toute sa légitimité.
 Si la guerre n’avait pas été perdue en raison de ses erreurs mais en raison de l’apparition soudaine d’une arme miracle chez l’ennemi, l’empereur pouvait conserver du soutien au sein du Japon.
Deuxièmement, elle permettait de s’attirer une certaine sympathie sur le plan international. 
Le Japon avait mené une guerre d’agression et s’était montré d’une brutalité inouïe à l’égard des peuples conquis. Son comportement risquait fort de la placer au ban des nations.

Mais présenter soudain le Japon comme une nation victime –une nation qui avait été injustement bombardée par une arme de guerre aussi cruelle que monstrueuse- permettait de reléguer au second plan une bonne partie des actes répugnants commis par les soldats japonais.
Attirer l’attention sur les bombardements atomiques permettait donc de présenter le Japon sous une lumière plus sympathique et d’atténuer considérablement le soutien aux partisans des sanctions les plus dures.
Enfin, dire que c’est la bombe atomique qui avait gagné la guerre ne pouvait que plaire aux vainqueurs américains.
 L’occupation américaine du Japon ne cessa officiellement qu’en 1952 et durant l’intervalle, les Etats-Unis eurent tout le loisir de changer ou remodeler la société japonaise à leur convenance.
Aux premiers temps de l’occupation, de nombreux dirigeants japonais craignaient que les Américains n’abolissent l’institution impériale. Et pas seulement. Bon nombre des plus importants dirigeants du Japon craignaient fort d’être jugés pour crimes de guerre (le tribunal de Nuremberg était déjà constitué quand le Japon capitula).
L’historien japonais Asada Sadao affirme que lors des nombreux entretiens accordés après la guerre, «les dirigeants japonais… font tout leur possible pour s’attirer la sympathie de leurs interlocuteurs américains». Si les Américains voulaient entendre que c’était bien la bombe qui avait provoqué la capitulation japonais, pourquoi les décevoir ?
Attribuer la fin de la guerre à la bombe atomique servait donc les intérêts japonais de multiples façons. Mais cela servait également les intérêts américains.
Si la bombe avait permis de gagner la guerre, la perception de la puissance militaire américaine se trouvait renforcée, l’influence diplomatique des Etats-Unis en Asie et dans le monde ne pouvait qu’augmenter et la sécurité des Etats-Unis se trouvait également renforcée.
Les deux millions de dollars dépensés pour fabriquer la bombe n’avaient pas été dépensés en vain.
A l’inverse, si l’on admettait que c’était l’entrée en guerre de l’Union soviétique qui avait provoqué la capitulation du Japon, et qu’on laissait les Soviétique proclamer qu’ils étaient parvenu en deux jours à obtenir ce que les Américains n’étaient pas parvenus à obtenir en quatre ans, la perception de la puissance militaire soviétique et l’influence de sa diplomatie s’en seraient trouvées renforcées.
Une fois la Guerre froide commencée, affirmer que l’entrée en guerre de l’Union soviétique avait été le facteur déterminant dans la capitulation japonaise n’aurait fait que conforter et aider l’ennemi.
Et tout ceci nous pose une question particulièrement troublante. Notre connaissance d’Hiroshima et de Nagasaki détermine, depuis près de 70 ans, la vision que nous avons des effets du nucléaire.
Ces événements constituent, en quelque sort, le socle de toute pensée de dissuasion nucléaire.
C’est à cause d’Hiroshima que nous tenons l’arme atomique pour une arme différente des autres, à cause d’Hiroshima que notre vision d’une telle bombe est celle d’une apocalypse à laquelle rien ne peut être comparée.
Hiroshima sert d’unité de mesure de la menace nucléaire, une menace qui est pour la première fois énoncée quand Truman évoque la «pluie de destruction» qui va s’abattre sur le Japon.
Hiroshima et Nagasaki sont la clé de voûte de l’aura de puissance qui nimbe les armes atomiques et en font des armes d’un poids écrasant dans les relations internationales.
Mais que penser de tout cela si l’histoire traditionnelle du bombardement d’Hiroshima est remise en cause? Hiroshima est l’épicentre de la pensée atomique. Mais l’histoire que nous nous racontons semble bien éloignée des faits.
Que devons-nous penser des armes atomiques si leur premier effet connu —le miracle de la capitulation japonaise— s’avère être un mythe?

Pourquoi nous a t on raconté que les pyramides étaient des tombeaux ?



Pourquoi nous a t on raconté que les pyramides étaient des tombeaux ?


par  - 


tesla tour





La tour de Nicolas Tesla qui fonctionne comme une pyramide.
Les pyramides, sont considérées comme des tombeaux. Or dans aucune d’entre elles nous trouvons traces de sarcophages ou d’inscriptions royaux stipulant qu’il s’agit de tombeaux de rois. Alors pourquoi nous dit ont le contraire en permanence ?!

 Parce que les vérités changeraient la donne pour les élites qui nous contrôle. L’aire du pétrole et du nucléaire sont révolus. Réveillez-vous !
 Prenez conscience de l’importance de « l’énergie libre », et des changements bénéfiques pour nos vies. Cela peut régler une grande partie de nos problèmes !!
——————
FR – Valery Uvarov – L’Énergie des Pyramides
Dr. Valery Uvarov est chef du département de la Recherche Ufologique et des Sciences et Technologies Paléontologiques auprès de l’Académie Nationale de Sécurité de Russie. Il s’est consacré durant 15 ans à l’ufologie ainsi qu’à l’étude de l’héritage que nous ont laissé les anciennes civilisations.
Valéry parle un anglais excellent, il est connu en Occident du fait de sa présence en tant qu’invité conférencier lors des symposiums ufologiques nombreux qui se tiennent aux États-Unis. Il fut, notamment, invité à la réunion très privée du Ranch Allison en 1995, sponsorisée par Rockefeller. Nous en avions entendu parler par Bill Holden.
En octobre 2007, Valery a invité Projet Camelot dans sa résidence de Saint-Pétersbourg afin de présenter ses théories controversées derrière l’incident de Tungunska en 1908, la signification de 2012 et le basculement du pôle magnétique. Il décrit l’intrigante construction russe de 9 grandes pyramides entre Saint-Pétersbourg et Moscou. Le but de cette expérience est la recherche d’une nouvelle approche pour traiter le cancer ainsi que l’emploi des pyramides comme dispositif de centrage pour les années qui viennent alors que nous approchons de l’alignement galactique.
Valéry Uvarov représentait le gouvernement russe lors de l’interview, il est l’un de leurs chercheurs de pointe, ainsi que leur porte-parole dans le domaine ufologique et celui de la conscience. Quoique ses idées soient controversées, notre interview laisse entrevoir ses antécédents personnels hors du commun et nous offre un ou deux indices sur la façon dont le gouvernement russe entrevoit les changements que nous pourrions rencontrer.
Nous publions cette interview avec retard dû à des problèmes techniques de montage. Nous avions l’intention de la mettre en ligne en même temps que celle du Dr. Vadim Chernobrov, un physicien russe qui enquête sur les voyages temporels et d’autres phénomènes paranormaux. Des questions de traduction sur les prises de vues ainsi que la charge de travail importante de Projet Camelot n’ont pas permis la mise en ligne de l’interview du Dr. Chernobrov comme il était prévu. Nous avons toujours l’intention de sortir bientôt cette très intéressante vidéo Chernobrov.







Traduction et sous-titrage : The Avalon Translation Project
Source : http://vol370.blogspot.fr/2015/09/1009-pyramides-energetique-des-secrets.html

jeudi 24 septembre 2015

Il y a urgence !

MESSAGES DES HIÉRARCHIES


Je sens la présence d'Asthar. Il me dit :

" Je vous salue, Enfants de la Terre, Enfants de Lumière.
Moi, Asthar, je ne suis pas là physiquement, je suis là en projection, mais je pourrais me matérialiser si je le désirais.

Je voulais vous redire que moi et mes frères nous manifesterons de plus en plus, et que vous pourrez de plus en plus nous percevoir et ressentir ce que vous êtes vraiment.
Il y a beaucoup de volontaires pour servir en cette période bien spécifique que traversent la planète et toute l'humanité.
Nous, de notre côté, nous avons fait tout ce que nous pouvions, et nous avons pratiquement mis en place les bases de la nouvelle civilisation, mais dans une autre dimension.

Cependant, il faudra que ce que nous avons mis en place arrive dans votre dimension, et cela se produira à partir du moment où l'éveil de conscience et l'éveil vibratoire d'une certaine partie de l'humanité seront suffisamment efficaces afin que ce que nous vous apporterons puisse fusionner avec ce que vous émettrez, et que d'une certaine manière vous nous donnerez aussi.




Il n'y a pas que nous qui devons œuvrer, vous aussi devez faire de même, mais à votre façon et avec vos moyens ; vous devez œuvrer au niveau de la Terre, au niveau de vos engagements spirituels et humains ; nous vous soutiendrons et mettrons des balises là où elles seront nécessaires afin que le plan concernant la transformation profonde de la vie sur ce monde puisse être exécuté.

Nous sommes tous dans ce que vous pouvez appeler la quatrième dimension.
 En fait nous sommes dans un espace vibratoire différent de celui de la planète Terre.
Imaginez que tout d'un coup vous voyiez les cieux s'ouvrir, comme si une multitude de portes interdimensionnelles s'ouvraient et que nos vaisseaux vous apparaissent.

 Il est possible que cela se passe de cette façon-là, et si c'est le cas, nous nous manifesterons à vous car il y aura eu un grand travail de fait sur la planète Terre.
 A ce moment-là, il n'y aura pas besoin d'un plan d'évacuation de l'humanité.


Sur le plan de la Terre, nous aidons des groupes qui s'activent énormément.
 Nous agissons d'une façon réelle sur la planète Terre, et nous avons la capacité de nous créer momentanément un corps tout à fait semblable au vôtre.
 L'un de nous pourrait se manifester comme s'il venait partager un moment avec vous.
 Il pourrait se faire connaître, et vous pourriez même vous lier d'amitié avec lui; il viendrait momentanément auprès de vous pour vous aider à élever votre fréquence vibratoire à un autre niveau.

Vos Frères de Lumière s'activent d'une façon considérable pour élever votre conscience et votre fréquence vibratoire.
Actuellement, dans la matière, il y a beaucoup des nôtres qui viennent très momentanément aider votre monde afin de faire avancer les choses beaucoup plus vite car il y a maintenant urgence non seulement pour votre Terre et l'humanité, mais aussi pour tout le système solaire.

Moi, Ashtar, je dis qu'il y a urgence pour toute la galaxie, car le Plan de la Source est en train de s'appliquer sur votre toute petite planète, sur votre système solaire, sur votre galaxie et bien au-delà. 
Un changement gigantesque se profile à l'horizon !

Vous le vivrez à l'intérieur comme à l'extérieur de vous.
Ne pensez pas aux catastrophes ! Il y en aura, certes, mais nous veillerons à ce qu'il y en ait le moins possible ; nous avons déjà œuvré dans ce sens là très souvent pour empêcher vos guerres stupides, pour essayer de faire en sorte que les gouvernements de tous les pays puissent s'entendre.
 Il y a certes des réunions intergouvernementales, mais l'entente n'est pas encore celle que nous souhaitons.



Peu à peu, tous les gérants de votre vie dans la matière changeront, et c'est pour cette raison que vos Frères de Lumière essaient de vous faire travailler le plus possible l'Amour, la conscience que cet Amour est en vous, la conscience de ce que vous êtes, de votre immense utilité par rapport à votre planète, à votre galaxie et bien au-delà.

Lorsqu'une pensée d'Amour sincère est émise par votre cœur, nous qui sommes dans les vaisseaux la ressentons ; nous ressentons cet Amour qui ne se limite pas aux vaisseaux ou à la planète Terre, car il peut aller très loin dans l'Univers.

L'Amour est une énergie de vie, tout comme l'Amour est la Vie !
 Donc je vous demande de travailler de plus en plus, de prendre conscience de l'Amour immense qui est en chacun de vous, car c'est en vous aimant, en ayant la conscience de ce que vous êtes, de ce que vous représentez et de votre mission que vous pourrez réellement aider à la Transition. »

Il me montre l'Amour comme quelque chose de très fluide, de très subtil.

" C'est une énergie qui traverse tout et qui peut aller à l'infini.

C'est ce que la Source attend de chacun de Ses enfants.
Vos Frères Galactiques aussi l'attendent de vous, parce que l'Amour émanant des êtres vivant dans la matière est beaucoup plus puissant pour pouvoir se répandre sur votre planète, dans votre système solaire, dans votre galaxie et même au-delà.


Pourquoi cet Amour est-il, en quelque sorte, plus puissant que le nôtre ?
 Le nôtre a beaucoup plus de puissance, bien évidemment, mais dans un registre totalement différent car il est beaucoup plus subtil, mais il touche un peu moins la matière. Ce qui est demandé aux Travailleurs de Lumière, aux Enfants des Etoiles, c'est de pouvoir émettre un Amour, moins subtil certes, mais qui a beaucoup plus de puissance sur la matière, aussi bien sur votre planète que dans le système solaire et ailleurs.

Vous et nous sommes complémentaires pour ce travail d'éveil et aussi d'Amour total, parce que la fusion de votre Amour et du nôtre est absolument fabuleuse, c'est un Amour total qui touche la matière et le subtil.

Les gouvernements des grandes puissances ne pourront plus cacher notre présence, tout sera révélé, et à ce moment-là ce sera réellement un nouveau départ pour l'humanité.

Les êtres humains n'ont plus envie de souffrir et ils n'ont plus envie de pauvreté !
Les êtres humains veulent se relier à tout ce qui est sacré, car ils ont de plus en plus conscience qu'au plus profond d'eux-mêmes existe une spiritualité, non définie pour beaucoup, et aussi une force gigantesque d'Amour et de Lumière dont chacun d'eux parle à sa façon ou qu'il manifeste à sa façon.

Pour ressentir cet Amour, certains humains se rapporchent d'une religion ou d'une philosophie, mais un grand nombre d'êtres humains sentiront, à des moments bien particuliers de leur vie, vibrer en eux cet Amour, cette fréquence vibratoire, cette Energie Amour-Lumière.


Certains seront un peu déstabilisés parce qu'ils ne le comprendront pas, mais la vie deviendra beaucoup plus lumineuse et se transformera.
 Quand ? Ce n'est pas à moi à le dire, vous le ressentirez, vous le percevrez et vous n'aurez plus de doutes !

Pour l'instant, vous n'avez pas le recul suffisant pour vous rendre réellement compte des grandes transformations qui ont lieu sur ce monde, mais petit à petit vous aurez ce recul parce qu'il se passera tellement de choses à tous les niveaux que vous vous rendrez réellement compte que les changements sont là. "

Je le vois maintenant dans sa forme physique ; il me dit :

" J'ai une forme physique qui peut se manifester sur mille et une planètes ; la seule différence est qu'elle est moins  compacte que la vôtre   car elle ne vibre pas dans la matière dense.
Nous avons la possibilité de baisser notre taux vibratoire de façon à ce que vous puissiez nous toucher ; si nous restons dans notre propre fréquence, vous ne pouvez pas nous toucher, vous ne pouvez même pas nous percevoir, tout du moins tant que vous n'êtes pas à même d'élever votre propre fréquence vibratoire. "

Je le vois habillé tout en blanc  ave une grande ceinture dorée ; il a un magnifique visage. Il sourit et dit :

" J'ai visité tellement de mondes ! J'ai rencontré beaucoup d'humanités, mais je dois dire que la votre est la plus attachante.
Nous, des vaisseaux, nous nous rendons compte à quel point vous vous activez pour vous sortir des passages difficiles de votre vie, à quel point vous êtes parfois téméraires et combien vous avez d'Amour et de désintéressement.

Nous, des vaisseaux, nous vous admirons, et nous ne savons pas si nous pourrions agir de la même façon si comme vous nous étions dans la matière.

L'être humain vivant sur ce monde est très courageux, mais malheureusement il est également très fragile. Cette fragilité vient souvent d'une manipulation extérieure et aussi intérieure à ce monde. Chaque être évolue, se transforme, renaît à lui-même, parce que dans une seule vie il peut renaître plusieurs fois à lui-même. Il y a de multiples morts pour de multiples renaissances.

Certains de nous vous admirent pour votre abnégation et pour l'Amour  que vous prodiguez à tous ceux que vous aimez, et même à ceux que vous ne connaissez pas.

 C'est pour cela que nous ferons tout ce que nous pourrons pour sauver l'humanité d'elle-même et également d'êtres qui n'ont plus rien à faire sur ce monde. " 



Vous pouvez reproduire ce texte et en donner copie aux conditions suivantes :
  • qu'il ne soit pas coupé
  • qu'il n'y ait aucune modification de contenu
  • que vous fassiez référence à  notre site  http://ducielalaterre.org
  • que vous mentionniez le nom de Monique Mathieu

mercredi 23 septembre 2015

la vraie raison pour laquelle le blé est toxique

Voici la vraie raison pour laquelle le blé est toxique (et il ne s’agit pas du gluten)

Par  | 3 août 2015
      

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Voici la vraie raison pour laquelle le blé est toxique ( et il ne s’agit pas du gluten)

Les histoires sont devenues beaucoup trop fréquentes pour qu’on les ignore.
Des emails de gens avec des problèmes digestifs ou allergiques au blé aux États-Unis n’ont présenté aucun symptôme quand ils ont essayé de manger des pâtes en vacances en Italie.
Les parents confus se demandent pourquoi la consommation de blé déclenchait parfois des réactions auto-immunes chez leurs enfants, mais pas tout le temps. Chez moi, j’ai longtemps réfléchi à la raison pour laquelle mon mari peut manger le blé que je prépare à la maison, alors qu’il a des problèmes digestifs dès qu’il mange un petit pain au restaurant.
Il y a clairement quelque chose dans le blé que le grand public ignore. Cela va bien au-delà du biologique et du non biologique, du gluten ou de l’hybridation parce que même le blé conventionnel ne déclenche pas de symptômes pour ceux qui mangent du blé ailleurs dans le monde.

Voici la vraie raison pour laquelle le blé est toxique ( et il ne s’agit pas du gluten) :

Mais que se passe t-il avec le blé ?

Depuis un certain temps, je pensais secrètement que le blé aux États-Unis doit, en réalité, être génétiquement modifié. L’invasion du blé OGM qui envahit secrètement l’approvisionnement alimentaire nord-américain semble être la seule chose qui fasse sens, et cela pourrait expliquer les différentes expériences dont j’ai entendu parler.
J’en ai conclu qu’il ne pouvait pas s’agir du gluten ni de l’hybridation du blé. Le gluten et le blé hybride sont consommés depuis des milliers d’années. Donc ce n’était pas du tout logique que ce soit la raison pour laquelle tant de gens ont soudainement des problèmes avec le blé et le gluten depuis ces 5-10 dernières années.
Finalement, la réponse est venue au cours d’un dîner il y a quelques mois avec un ami qui était bien au courant du processus de production de blé. J’ai commencé à faire des recherches dessus pour moi-même, et franchement, j’ai été horrifiée par ce que j’ai découvert.
Bonne nouvelle, la raison pour laquelle le blé est devenu tellement toxique aux États-Unis n’est pas parce qu’il est secrètement OGM comme j’avais peur (Dieu merci!).

En fait, le problème réside dans la manière dont le blé est cultivé et récolté par les agriculteurs conventionnels.

Le protocole de la récolte de blé tendre aux États-Unis consiste à arroser les champs de blé de Roundup plusieurs jours avant que les moissonneuses-batteuses travaillent dans les champs car cela permet d’avoir une récolte plus importante, plus facile et plus tôt.
L’application avant la récolte d’herbicide Roundup ou d’autres herbicides qui contiennent du glyphosate mortel sur le blé et l’orge comme agent desséchant a été suggérée dès 1980. Depuis c’est devenu la routine au cours des 15 dernières années et on l’utilise comme agent desséchant entre 7 à 10 jours avant la récolte dans l’agriculture conventionnelle.
Selon le Dr Stephanie Seneff du MIT, qui a étudié le problème en profondeur et qui a récemment présenté le sujet lors d’une conférence nutritionnelle à Indianapolis, la dessiccation des cultures de blé non-organique avec du glyphosate juste avant la récolte est entrée en vogue dans les années 1990. Résultat, la plupart du blé non-organique aux États-Unis est désormais contaminé au glyphosate.
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Seneff explique que lorsque vous exposez du blé à un produit chimique comme le glyphosate, il libère effectivement davantage de grains ce qui donne un rendement légèrement supérieur : « il se « transforme en grain » car il meurt. Quand il se dessèche, il libère le grain », déclare le Dr Seneff.
Selon le Département américain de l’Agriculture, depuis 2012, 99% du blé dur, 97% du blé de printemps, et 61% du blé d’hiver est pulvérisé d’herbicides. Cela représente une augmentation de 88% pour le blé dur, 91% pour le blé de printemps et 47% pour le blé d’hiver depuis 1998. Voici ce que le cultivateur de blé Keith Lewis a à dire concernant cette pratique :
« Je suis cultivateur de blé depuis 50 ans et il y une pratique de production de blé très courante qui est l’application de l’herbicide Roundup (glyphosate) juste avant la récolte. Le Roundup est autorisé pour lutter contre les mauvaises herbes avant la récolte. Les agriculteurs aiment cette pratique car le Roundup tue la plante ce qui permet de récolter plus tôt.
Un champ de blé mûrit souvent de façon inégale, ainsi l’application de Roundup avant la récolte unifie les parties vertes du champ avec les plus matures. Le Roundup permet de tout récolter en même temps.
Cette pratique n’est pas autorisée. Les agriculteurs l’appellent à tort « la dessiccation. » Les consommateurs de produits fabriqués à partir de farine de blé consomment sans aucun doute des quantités infimes de Roundup. Une parenthèse intéressante, le malt d’orge qui est transformé en bière n’est pas accepté sur le marché s’il a été pulvérisé de Roundup avant la récolte. Les lentilles et les pois n’ont pas leur place sur le marché s’ils ont été pulvérisés de Roundup avant la récolte… mais le blé oui.. Cette pratique agricole me préoccupe beaucoup et elle devrait également préoccuper les consommateurs de produits à base de blé.
Voici ce que ce cultivateur de blé avait à dire concernant la pratique de l’utilisation d’herbicides pour dessécher le blé :
Cette pratique est mauvaise. Il y a certains de mes collègues agriculteurs qui le font, et c’est triste. Heureusement pour vous, nous ne le faisons pas tous. Étant l’agriculteur et également le président d’une entreprise, nous sommes fiers de dire que nous n’utilisons jamais de Roundup sur notre blé !
Cette pratique ne se limite pas aux États-Unis. La Foods Standards Agency du Royaume-Uni indique que l’utilisation de l’herbicide Roundup pour déshydrater le blé, provoque une présence régulière de résidus de glyphosate dans les échantillons de pain. Cependant, d’autres pays européens prennent conscience du danger. Aux Pays-Bas, l’herbicide Roundup est totalement interdit et en France il le sera à partir du 1er janvier 2016 mais pour les particuliers uniquement.
L’utilisation de Roundup sur les cultures de blé pendant toute la saison de croissance et comme déshydratant juste avant la récolte peut faire économiser de l’argent aux agriculteurs et augmenter les profits, mais c’est dévastateur pour la santé du consommateur qui consomme des grains de blé chargés de résidus de glyphosate.
Le tableau ci-dessous comparant la montée en flèche des applications de glyphosate sur les cultures de blé aux États-Unis depuis 1990 et l’incidence de la maladie cœliaque, est une étude de décembre 2013 publiée dans la revue Interdisciplinary Toxicology examinant le lien entre le glyphosate et les maladies auto-immunes.
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Voici la vraie raison pour laquelle le blé est toxique 
Même si l’industrie de l’herbicide affirme que le glyphosate est peu toxique pour les humains, la recherche publiée dans le Journal  Entropy soutient le contraire en faisant la lumière sur la façon dont le glyphosate perturbe la physiologie des mammifères..


Rédigée par Anthony Samsel et Stephanie Seneff du MIT, l’étude examine le glyphosate qui inhibition les cytochromes P450 (CYP), un composant négligé de toxicité létale pour les mammifères.
L’idée largement acceptée est que le glyphosate n’est pas dangereux pour les humains ou les mammifères. Ce point de vue erroné est tellement répandu dans la communauté de l’agriculture conventionnelle que les vendeurs de Roundup sont connus pour avoir la bêtise d’en boire pendant les présentations !
Mais ce n’est pas parce que le Roundup ne vous tue pas immédiatement qu’il n’est pas toxique. En fait, l’ingrédient actif du Roundup perturbe de façon létale toute la voie du shikimate présente dans les microbes intestinaux bénéfiques qui est responsable de la synthèse des acides aminés essentiels.
Les bactéries intestinales, également appelées probiotiques, jouent un rôle essentiel dans la santé humaine. Les probiotiques aident à la digestion, préviennent la perméabilité du tractus gastro-intestinal ( qui décourage le développement de la maladie auto-immune), synthétisent les vitamines et fournissent les bases d’une immunité robuste. Concrètement :

Le Roundup perturbe de manière significative le fonctionnement des bactéries bénéfiques dans les intestins et contribue à la perméabilité de la paroi intestinale et à l’expression consécutive des symptômes des maladies auto-immunes.

En synergie avec la perturbation de la biosynthèse des acides aminés importants par la voie du shikimate, le glyphosate inhibe les enzymes cytochromes P450 (CYP) produites par le microbiome intestinal. Les enzymes CYP sont indispensables à la biologie humaine car elles détoxifient les nombreux composés chimiques étrangers, les xénobiotiques, auxquels nous sommes exposés dans notre environnement moderne d’aujourd’hui.
Par conséquent, les humains exposés au glyphosate par l’utilisation de l’herbicide Roundup dans leur collectivité ou par l’ingestion de ses résidus sur les produits alimentaires industrialisés deviennent encore plus vulnérables aux effets néfastes des produits chimiques et autres toxines environnementales qu’ils rencontrent !
Ce qui est pire, c’est que l’impact négatif de l’exposition au glyphosate est lente et insidieuse au fil des mois et des années car l’inflammation pénètre progressivement dans les systèmes cellulaires de l’organisme.
Les conséquences de cette inflammation systémique sont la plupart des maladies et des affections associées au mode de vie occidental :
  • Problèmes gastro-intestinaux
    Obésité
    Diabète
    Maladies cardiovasculaires
    Dépression
    Autisme
    Infertilité
    Cancer
    Sclérose en plaques
    Maladie d’Alzheimer
    Et la liste est encore longue…

En un mot, l’étude du Dr Seneff sur l’effroyable glyphosate de Roundup dont les récoltes de blés sont aspergées au États-Unis dévoile la manière dont cette toxine mortelle nuit au corps humain en décimant les microbes intestinaux bénéfiques avec comme fin tragique la maladie, la dégénérescence, et des souffrances généralisées.

Même si vous pensez que n’avez aucun problème pour digérer le blé, il est toujours préférable d’éviter le blé conventionnel autant que possible dans votre alimentation !

Vous devez à tout prix éviter le blé toxique

Il est impératif d’éviter le blé conventionnel aux États-Unis, même si vous n’avez pas d’allergie au gluten ou de sensibilité au blé. L’augmentation de la quantité de glyphosate appliquée au blé est en étroite corrélation avec l’augmentation de la maladie coeliaque et l’intolérance au gluten. Le Dr Seneff souligne que les augmentations de ces maladies ne sont pas seulement de nature génétique, elles ont également une cause environnementale car tous les symptômes des patients sont soulagés par l’élimination du gluten de l’alimentation.
Les effets du glyphosate mortel sur votre biologie sont tellement insidieux que l’absence de symptômes aujourd’hui ne veut absolument rien dire.
Si actuellement vous n’avez pas de problèmes avec le blé, vous en aurez dans le futur si vous continuez à manger le blé conventionnel toxique !

Comment manger du blé sans risque

Évidemment, si vous avez déjà développé une sensibilité ou une allergie au blé, vous devez l’éviter.
Mais si vous n’êtes pas atteint de la maladie cœliaque ou sensible au gluten et que vous souhaitez consommer cet aliment ancestral en toute sécurité, vous pouvez faire ce que nous faisons à la maison. Nous nous servons d’un petit épeautre organique, naturellement faible en gluten, non hybridée pour la panification, les crêpes, les cookies, etc. Notez qu’il ne faut pas confondre le petit épeautre avec le terme plus général Farro, qui comprend l’amidonnier et l’épeautre, qui sont tous les deux hybrides.
Lorsque nous mangeons à l’extérieur ou que nous achetons de la nourriture en magasin, les produits à base de blé conventionnel sont rejetés sans exception. Ceci malgré le fait que nous ne soyons pas encore allergiques au gluten.
Je suis profondément convaincue que si nous ne faisions rien, toute notre famille développerait à un moment donné la sensibilité au blé ou une maladie auto-immune à cause des résidus de glyphosate présents dans les produits à base de blé conventionnel.

Qu’allez-vous faire concernant le blé toxique ?

Comment avez-vous réagi après avoir appris que les cultivateurs de blé américains n’utilisent pas seulement le Roundup pour tuer les mauvaises herbes, mais également pour dessécher le blé pour pouvoir le récolter plus tôt et plus facilement et qu’une telle pratique provoque l’absorption du glyphosate toxique, l’ingrédient actif du Roundup et d’autres herbicides, directement dans les grains de blé ?
Qu’en est-il des autres cultures où l’on utilise le Roundup comme desséchant avant la récolte comme l’orge, la canne à sucre, le riz, les graines, les haricots secs et les pois, les patates douces, et les betteraves à sucre ? Achèterez-vous des aliments biologiques à partir d’aujourd’hui ?
Mise à jour : En juillet 2015, la Soil Association a appelé à l’interdiction immédiate de l’utilisation du glyphosate pour faire mûrir et dessécher le blé. L’association rapporte que des résidus de glyphosate sont largement présents dans les échantillons de blé non organique et l’utilisation de cet herbicide sur les cultures de blé a augmenté de 400% au cours des deux dernières décennies.
Le Dr Robin Mesnage du Département de génétique moléculaire et médicale au Kings Coolge à Londres, a révélé une nouvelle analyse des données indiquant que le Roundup est 1000 fois plus toxique que le glyphosate génotoxique seul à cause de l’ajout d’autres produits chimiques toxiques dans le Roundup.
Peter Melchett, directeur politique de Soil Association a déclaré : « Si le glyphosate se retrouve dans le pain, les gens ne peuvent pas l’éviter, à moins qu’ils mangent organique. D’autre part, les gens pourraient choisir de ne pas pulvériser de glyphosate sur les cultures de blé, juste avant la récolte. Voilà pourquoi la Soil Association demande l’interdiction immédiate de l’utilisation de sprays à base de glyphosate sur le blé destiné à fabriquer le pain. »
Sources et Plus d’informations sur Voici la vraie raison pour laquelle le blé est toxique ( et il ne s’agit pas du gluten)
Claire C
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