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dimanche 4 novembre 2012

Les réponses de Bidi qui " tue"

Je ne résiste pas au plaisir de vous soumettre quelques questions- réponses que  fait Bidi




Question : À quoi aura servi notre passage en incarnation ?


Mais il n'y a aucun passage en incarnation !!

 C'est la personne qui croit ça.
 Tant que tu crois que tu t'es incarné et donc, qu'un jour, ce sac va disparaître (ce sac de nourriture), tu deviendras sac de viande pour les vers.
 Quand tu saisiras cela, tu auras fait un grand pas vers l'immobilité.
Le principe de l'évolution, de l'amélioration, ne tient pas, puisque l'Esprit est parfait, de toute Éternité.

 LA SOURCE est parfaite, de toute Éternité, et l'Absolu ne connaît pas le temps.
 Tu t'inscris, délibérément, dans quelque chose qui est faux, en espérant que ton incarnation t'ait permis de bonifier quelque chose. Mais quoi ?

 Comment est-ce que ce qui est parfait, pourrait être plus que parfait ? De ton point de vue, l'incarnation sert à t'améliorer. De mon point de vue, l'incarnation est une escroquerie.

 Nous vous avons dit que les lois de ce monde, ne sont pas les lois des Univers.
 Pourquoi voulez-vous transposer ce que votre conscience vit, ici, ailleurs qu'ici ?

 Qu'en savez-vous ? Rien.


 Seul celui qui a cette connaissance considère que les connaissances de ce monde ne sont qu'ignorance. Quand tu acceptes cela, tu découvres, réellement, ce que tu Es.

 C'est le regard faussé qui te fait croire qu'il y a quelque chose à améliorer.
 C'est un point de vue. Ce n'est pas la Vérité. Ou, si tu préfères, c'est une vérité (partielle ou relative) qui ne concerne qu'un tout petit côté de ce qui Est la Réalité.
 Comment est-ce que, si ce monde est illusion, considérer que ta présence, au sein de l'illusion, peut modifier quoi que ce soit à ce que tu Es ?
 La seule chose qui se modifiera sont les lois du karma et les lois de la personne mais, en aucun cas, ce que tu Es. Maintenant, tu es libre de croire cela, pour l'Éternité si tu veux. Définis tes objectifs. Tant que ton objectif est une bonification ou une amélioration, tu ne pourras jamais retrouver ce que tu Es.
Tant que tu crois au karma, tu seras soumis au karma. Tout ce à quoi tu crois se réalise, mais aucune croyance ne Réalise ce que tu Es.

 Question : L'a-conscience, en Absolu, peut être considérée comme collective ?

Il n'y a ni collectivité, ni Unité, ni individualité. Tu cherches à définir ce qui ne peut être défini.
 Tu es prisonnier d'un théâtre.
 Tu ne peux réaliser que tu es dans un théâtre tant que tu ne l'as pas vu.
 Le problème de ce théâtre, c'est qu'il ne se termine jamais. Il y a un principe.
 Comme si vous étiez subjugué, attiré, par quelque chose que l'on vous fait miroiter mais que vous n'attrapez jamais, et pour cause.
 Regardez votre vie : vous avez amélioré, peut être, la personnalité, vos perceptions, vos conceptions du monde mais est-ce que vous en êtes sorti ? Jamais.
 Celui qui en sort, sait où est la Vérité.
 Non pas en sortir, en s'échappant, mais en voyant, clairement, les choses. Tant qu'il y a des croyances, elles te figent et elles te bloquent dans un mouvement, linéaire ou rond, dont tu ne peux sortir.
 Celui qui croit qu'il n'existe rien après la mort de ce sac, va se trouver confronté à une autre réalité.
 Au sein de cette réalité, plus légère, il y a une impression de lumière, d'amour, de présence : mais ça aussi, c'est un leurre.
 C'est pour cela que, Être Absolu, c'est laisser disparaître, d'elles-mêmes, l'ensemble des croyances et, surtout, celles concernant ce que vous nommez le spirituel. Vous n'avez aucun moyen (et il n'y en aura jamais aucun) qui vous donnera accès à une connaissance au-delà des Voiles de l'astral  parce qu'il n'existe aucune connaissance de cela. 
Ce n'est qu'au moment où l'ensemble des connaissances (de ce monde, de l'énergie, de la spiritualité) disparaissent, que tu es, réellement, ce que tu Es. Pas avant.



Question : donc les personnes qui ne croient en rien, ni pendant la vie, ni après la vie ... 

Mais cela ne change rien.
 Celui qui ne croit pas à ce qu'il ne voit pas, sera confronté, lorsque le sac de nourriture disparaîtra, à ce qui sera donné à voir et à percevoir, selon ses sens.
 Là aussi, il y a nombre d'illusions. Le fait de croire ou de ne pas croire, ne change rien.
 La distance entre celui qui croit le karma, et l'Absolu, comme la distance entre celui qui ne croit en rien, et l'Absolu, est exactement la même. Seul celui qui ne croit en rien, ou qui est capable de s'installer dans l'Instant Présent, est susceptible de trouver ce qu'il Est.

 Mais, encore une fois, passer d'une conscience, quelle qu'elle soit, à une a-conscience, est impossible. Il n'y a que l'extinction de la conscience, elle-même, qui peut le faire. Or, la conscience s'observe, en permanence

Quoi que vous observiez : le monde, votre personne, le décor de théâtre ou le théâtre, vous n'êtes pas sortis du théâtre. C'est aussi simple que cela. Quand il y a une démarche ou une recherche spirituelle, d'emblée, il y a considération d'un but ou d'un objectif : concevoir un but ou un objectif, est l'obstacle le plus important à l'Absolu. 
C'est comme l'exemple de l'oignon : vous explorez une couche de l'oignon. Seules les couches adjacentes sont connaissables. Mais connaître une couche de l'oignon et les couches adjacentes ne suffira jamais à être un oignon. Celui qui est installé sur une couche, et qui se définit sur cette couche, ne peut, aucunement, voir la globalité.
 La conscience a toujours été définie, dans la société comme dans la spiritualité, soit comme un moteur, soit comme l'élément d'action le plus important, dans toute quête (morale, sociale ou spirituelle). Mais il ne peut y avoir de quête.
 Seul le point de vue de la conscience vous le fait croire, en vous figeant dans une identité, dans une succession d'identités, et dans le leurre de quelque chose à améliorer.




Question : les livres qui nous parlent de la vie après la mort ne servent donc à rien ?

Mais la vie après la mort n'est pas la Vie
.

 C'est un autre enfermement qui existait.

 Cela, il me semblait que la plupart des Anciens vous l'avait expliqué. Si vous faites de l'après-vie, la Vraie Vie, vous êtes, à nouveau, dans une croyance, qui est issue, soit de vos propres expériences de survie, soit, justement, de ce sur quoi vous vous êtes documentés.

 Et là, s'inscrit, à la perfection, ce pourquoi je suis intervenu. Rendez-vous compte : vous avez remplacé les religions (de par l'ouverture qui s'est produite, depuis plus d'un siècle) par la croyance en une survie, avec d'innombrables témoignages et d'innombrables documentations. 
Mais qui vous prouve que c'est vrai ? Qui vous dit la Vérité ?
 Bien sûr qu'il existe un monde plus léger, moins dense, moins lourd, avec des règles, avec des lumières. Mais ceci est profondément délimité, et je dirais, même, conditionné par vos croyances, ici-même. Et c'est bien pour ça qu'il faut vous affranchir de toutes les croyances

. Mais attention, je ne vous ai jamais demandé de me croire. Vous seriez dans l'erreur. Mais, par contre, ce que j'ai dit (que vous avez lu ou écouté), c'est que cela, pour vous, représente une chance ou une malchance, ne changera rien. C'est-à-dire que, le moment venu, que vous ayez compris, que vous ayez accepté la possibilité que ceci soit la stricte Vérité, ou que vous n'ayez rien compris à ce que j'ai dit, à ce que vous avez lu, tout ceci restera gravé, en vous, le moment venu.

 Toute la différence est là. Et c'est ma conclusion : celui qui quitte ce monde sera confronté, bien sûr, à une nouvelle réalité. Celui qui réfute cette nouvelle réalité, comme étant simplement une autre couche de l'oignon et non une finalité, vérifiera, par lui-même, ce qu'il Est.
 Mais celui qui n'a même pas l'occasion, dans sa conscience, de mettre en doute ce qui est vu, ce qui est perçu, sera tributaire de ce qui est vu et de ce qui est perçu. Donc, que vous m'ayez compris ou rejeté, n'a aucune espèce d'importance.
 Certains, parmi vous, sont devenus, d'emblée, Absolus. D'autres s'érigent en opposition, par la raison et par les croyances. Peu importe. Vous verrez bien, le moment venu. Je vous rappelle que vous n'emportez strictement rien quand ce sac de nourriture disparaît.
 Seule la conscience croit s'emporter, elle-même, avec ses souvenirs. Mais alors, expliquez-moi pourquoi vous n'avez pas le souvenir de l'ensemble de vos vies passées ? 
Pourquoi est-ce que cela disparaît ? Alors, on vous fait croire qu'il faut être spirituel et que la mémoire des vies passées va revenir. Où est la continuité ?
 Si ce n'est à travers la loi d'action / réaction qui a permis l'enfermement de ce monde. Tout cela n'est pas vrai, sauf quand vous y croyez. 

Nos entretiens et entre-nous n'ont jamais été l'occasion de vous faire adhérer à quoi que ce soit, mais simplement, pour ceux qui n'ont pas réalisé ce qu'ils Sont, au moment venu, le simple fait d'avoir, à la conscience, le souvenir de certains de ces mots, vous permettra, à ce moment-là, de ne pas être leurré par vos croyances et vos suppositions
. Rappelez-vous : la conscience de la personne est séparée et divisée, elle est tributaire d'une histoire. La conscience de Soi (ou l'Unité, ou l'un des Samadhi) vous met face à la persistance d'une forme, et le vécu qu'il n'existe aucune séparation entre toutes les formes et toutes les consciences.


 Certes, il est beaucoup plus séduisant et agréable que ce sac soit dans la joie, mais ça ne changera rien à la destinée du sac. Et je parle du sac de nourriture, comme du sac mental. Par contre, avoir entendu quelque chose que vous avez réalisé, vous-même, là, c'est facile.
 Ou alors, à laquelle vous vous êtes opposé, intérieurement, par impossibilité de le vivre, vous mettra, justement, face à cette possibilité, beaucoup plus facilement, le moment venu. Donc, ce n'est pas un problème de croyance mais, bien plus, d'imprégnation des couches périphériques de la conscience. J'avais expliqué tout cela par rapport à l'action de ma voix sur le chakra laryngé.


Nous n'avons plus de questionnement, nous vous remercions.

Alors, BIDI ne peut que vous répétez sa conclusion qu'il vous a déjà donnée : ne vous posez pas la question de savoir si ce que j'ai dit est vrai ou faux parce qu'en aucun cas cela concerne votre conscience.
 Rappelez-vous qu'il n'y a strictement rien à comprendre et que moins vous comprenez, plus la conscience se relâche. Et plus la conscience se relâche, plus il y a la faculté de faire apparaître l'observateur et surtout de voir qui se tient derrière l'observateur : ce que vous Êtes, sans forme, sans attribution, sans but, sans objectif, mais la Demeure de Paix Suprême. 

Que voulez-vous être de plus, tout en sachant que vous pouvez être quelque forme et quelque conscience que ce soit, dans quelque monde que ce soit, excepté là où vous Êtes. Gardez simplement, dans votre conscience (si vous n'êtes pas Absolu), qu'en définitive, vous l'Êtes.
 N'y apportez le poids d'aucune croyance ou d'aucune certitude, et vous verrez, par vous-mêmes, qu'à un moment donné, à la fin de ce sac, cela vous reviendra.

 Regardez, surtout dans vos pays occidentaux : la seule façon que vous aviez, c'était de suivre des règles, des lois ou des croyances, spirituelles ou sociales. On vous parlait alors de paradis, d'enfer, et donc d'une continuation de la conscience : c'est exactement ce qu'il se passe. Mais est-ce que la continuation de la conscience est suffisante ? Est-ce que vous vous contentez de cela ? En définitive, quel est le but de la conscience ? A-t-elle une finalité ? A-t-elle une origine et une fin ? À part en allant le vérifier par vous-mêmes, vous n'avez aucun moyen de le savoir. Vous ne pouvez que le croire, le supposer ou le comparer à ce que vous vivez, en conscience, dans le monde où vous Êtes. Or, aucun élément de ce monde, aucun élément de vos intuitions, aucun élément de vos perceptions ou de vos Vibrations, ne vous permettra d'être Absolu.
 Or, c'est ce que vous Êtes, depuis toujours, avant même que la conscience n'existe. Ne vous posez pas la question d'élucider ce que je vous ai dit parce que : soit vous le vivez, soit vous ne le vivez pas. Simplement : comme la conscience est liée à la mémoire (quelle qu'elle soit, que ça soit l'expérience dans votre vie, ici, ou une autre mémoire que vous nommez akashique, peu importe), le moment venu, cela vous reviendra. Mais tant qu'il n'existait pas de témoignage vous posant la question de l'Absolu, ou affirmant l'Absolu, en quoi cela vous concernait-il ?
 Excepté dans certaines traditions, certaines branches de certains mouvements et certains êtres qui y ont eu accès, que reste-t-il ? Les témoignages de l'Absolu, par ceux qui le sont (parce que le regard a changé, le point de vue a changé), ne sont pas là pour vous prouver quoique ce soit, ni vous démontrer quoique ce soit. Mais, simplement, pour laisser la trace que je vous ai expliquée.
 Cette trace se suffit à elle-même parce qu'à un moment donné, la conscience (face à du nouveau, face à un changement de cadre ou de limite) se posera la question de l'in-délimité, de l'indéfini. Simplement parce que ces mots ont été prononcés. Voilà donc le sens et le but de nos entretiens
. Ça n'a jamais été de nourrir le mental. Le principe de l'enquête et de la réfutation (que je vous ai donné, au début) vous a simplement permis de réaliser, concrètement, de toucher du doigt et de l'esprit, ce qui est éphémère et qui concerne l'intégralité de ce monde. C'est cela qui est important.
 C'est cela qui reviendra, le moment venu. C'est pour ça, aussi, que j'ai insisté sur le fait de ne jamais considérer l'Absolu comme un but ou une finalité : ce qu'il n'est pas.
 Ce sont donc (en quelque sorte) des contre-définitions qui, par l'absurde, feront, dans un premier temps, en incarnation, déraper, en quelque sorte, le mental et, de l'autre côté (quand le sac ne sera plus), de déclencher le stimuli nécessaire de la conscience.

Alors Bidi va vous saluer. Je dirais, de mon point de vue : ... 




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