Rechercher dans ce blog

lundi 31 mars 2014

Crop-circles


Enquête sur les Crop-circles





C'est un documentaire très particulier sur le phénomène des cercles dans les cultures. 
Pas une nouvelle galerie ni une visite guidée. 
Avec "Crop Circles : The Hidden Truth", Richard Hall montre une nouvelle fois qu'avec très peu de moyens mais de bons interlocuteurs, il est possible de faire progresser la connaissance sur un sujet très sensible. 



Robert Hulse & David A. Cayton ont accumulé des années d'expériences en examinant systématiquement les sites. 


Les chercheurs expliquent que ces formations sont loin d'être contemporaines, et comment ils ont appris à reconnaître les figures qui ont été "mécaniquement" formées par des artistes ou des fraudeurs.



Leur constat est sévère : "Ces deux dernières années, nous pensons que la proportion des faux cercles serait d'environ 95%".


 Mais ils citent des exemples de formation remarquables, dont l'une en mai 2005 à Alton Priors, dans le Wiltshire, "impossible à recréer avec une planche" parce que tous les bourgeons sont intacts.



Robert Hulse et David CaytonI
Une autre date de juin 2003, et se trouvait à Ogbourne St George, où le dessin est apparu à cause de simples variations de niveaux sur la hauteur des épis. 
Hulse et Cayton s'accordent avec les précédents enquêteurs pour remarquer que les nodules, renfermant la plus grande quantité d'humidité, ont été détruits, explosant comme s'ils avaient été soumis à la chaleur d'une source d'énergie : "Un épi contraint à une pliure ne céde pas naturellement à cet endroit, qui est le plus résistant."

Ils ont présenté des échantillons au Dr Roland Ennos (MA, PhD) de la Faculty of Life Siences, qui n'a pu trouver d'explication.



Roy Dutton, ingénieur de l'aérospatiale, s'est intéressé aux forces qui doivent s'appliquer pour créer des cercles, et il a conçu un dispositif mécanique pour démontrer sa découverte :
"Les spirales se forment à partir d'un centre, dans un mouvement à la fois expansif et rotatif."










 Son étude mathématique pourrait permettre d'expliquer la plupart des cercles observés : 


"C'est la preuve indéniable qu'une technologie très avancée de balayage a été utilisée pour produire ces dessins remarquables."

Il ajoute que la source d'énergie doit se trouver au-dessus de la zone où les formes apparaissent.
 Dutton identifie deux forces en action, l'une de type micro-ondes ou hautes fréquences qui chauffe les épis, et l'autre qui oriente leur pliage.




Le témoignage du fermier Albert Bull tend à confirmer cette théorie, puisqu'il a vu pendant plusieurs minutes, en 1990, des tubes noirs d'une soixantaine de centimètres de largeur, verticalement positionnés au-dessus d'un champ, qui s'élevaient jusqu'à plusieurs centaines de mètres en altitude, et produisaient un mouvement circulaire sur les céréales. Roy Dutton pense qu'un tel faisceau dirigé verticalement peut être programmé pour produire par balayage tous les schémas qui ont été constatés.


Richard Hall présente deux diaporamas, séparant les fraudes avérées et les formations qualifiées d'authentiques.
Les plus complexes ne sont pas nécessairement les plus intéressants.
Parfois, des fraudeurs s'attachent à produire des détails dans le tressage de quelques formes délicates, pour mieux tromper les observateurs.



Peu de crop-circles résistent à l'examen de Hulse et Cayton. Ils écartent sans hésiter les plus récents, qui s'inspirent de l'astronomie ou des prédictions Mayas...

Cependant, la figure de Milk Hill en août 2001 est pour eux l'un des meilleurs exemples de création inexplicable.


Milk Hill 2001
Sur le terrain, le niveau de radiations electro-magnétiques est 18 fois plus intense dans les cercles qualifiés d'authentiques. Mais leur source n'a pu être précisément détectée.


Archie Roy
Dans les années 90, le CCCS (Centre for Crop circle studies) avec à sa tête E. Archie Roy, Professeur émérite en astronomie à l'Université de Glasgow, semblait déterminé à établir la vérité sur les Crop-Circles.

 Mais il renonça à conclure, et l'organisation fut dissoute en 2005 parce que ses adhérents avaient été désorientés par la profusion de fraudes.


Selon Nick Pope, le gouvernement britannique a commencé à s'intéresser aux Crop-Circles en 1985. 
Un laboratoire national se livra à des analyses. Quatre ans plus tard, sous la pression de certains parlementaires, les crédits de recherches furent coupés.


Le documentaire rappelle l'initiative menée en 1990 pendant trois semaines, sous le nom d'opération BlackBird, associant la BBC et le MoD ainsi que le chercheur Colin Andrews.

 Margaret Thatcher, intriguée par le phénomène, avait autorisé cette mobilisation militaire. Le programme avait tourné court après que Colin Andrews ait été abusé dès le deuxième jour par une création humaine.

Richard Hall explique que Andrews avait probablement servi de distraction, alors que l'armée menait secrètement ses recherches à Sillsbury Hill, situé à une trentaine de kms de là.

 "Après avoir rassuré le public et montré que l'affaire était sans intérêt, les enquêtes furent secrètement poursuivies par les services spécialisés de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis.
 C'est ce qui explique la présence des hélicoptères et parfois d'un Awacs au-dessus des formations. En certains cas, des hélicoptères ont été vus poursuivant des petites sphères lumineuses.
Robert Hulse rappelle qu'un endroit dans la région porte depuis des siècles le nom de Golden Ball Hill - la colline de la boule lumineuse.



L'auteur du documentaire aborde ensuite la question des fraudeurs, à commencer par les célèbres Doug & Dave, en 1990-91. 

"Les responsables de CircleMakers.org et autres artistes de terrain comme 'Team Satan' font partie de la campagne de désinformation organisée depuis le début des années 90. 

Nous avons la preuve que le gouvernement britannique les finance, puisque des espaces publicitaires sur leur site web proposaient des offres de recrutement pour le MI5.

Mes recherches m'amène à penser que John Lundberg a été recruté par le bureau du MI5 en 1992, alors qu'il terminait ses études artistiques. 
D'ailleurs son université, le Slade Art College de Londres, jouxte les bâtiments de l'organisation gouvernementale.

 Le contact administratif de son site web, hébergé aux Etats-Unis, n'est autre qu'un Colonel de l'US Air Force...


John Lundberg
En outre, j'ai constaté qu'il occupe un appartement à Londres qui ne colle pas avec le cadastre officiel.
 Il y a six autres personnes dans le même immeuble dont les loyers sont pris en charge selon un système totalement opaque."



London_MI5
En conclusion, sur les raisons de cette campagne de désinformation, Robert Hulse & David A. Cayton sont affirmatifs :

 "Le gouvernement britannique fait autant d'efforts parce qu'il tient à cacher que nous ne sommes pas seuls.


Le mot de la fin est offert à Roy Dutton : "Je pense que des entités s'amusent à nos dépens, qu'ils cherchent à nous intriguer."


Quant à Richard Hall, il est persuadé que le MI5 a placé des agents dans les principaux médias pour manipuler l'opinion publique.

Il se demande enfin quels intérêts sert le
 MI5, et nous laisse en tirer nos propres conclusions : "La guerre qui est menée actuellement est celle de l'information. Ceux qui n'en sont pas conscients ont déjà perdu la bataille."


Au terme de son enquête, le réalisateur expose jusqu'à 7 agents du MI5, les services secrets britanniques, dont la mission consiste à brouiller les pistes et alimenter la confusion dans l'esprit du public. - Source






1 commentaire: