Nous avons tous entendu parler des trous noirs, ces objets célestes qui aspirent tout sur leur passage et dont rien ne peut s’échapper, même la lumière.
Mais qu’en est-il des trous blancs, considérés comme étant l’opposé des trous noirs ?
Un trou blanc est un objet théorique de l’univers dont l’existence n’est pas prouvée mais supposée par certains scientifiques.
Cet objet, également appelé « fontaine blanche », est en quelque sorte le contraire du trou noir. Dans ce dernier, la matière et la lumière sont attirées par sa gravité sans pouvoir s’en échapper : elles disparaissent. En revanche dans un trou blanc, la matière et la lumière jaillissent et apparaissent, comme une fontaine très lumineuse, et rien ne peut y pénétrer.
Mais si les scientifiques ont pu observer des trous noirs dans l’univers, ce n’est pas le cas des trous blancs. Du moins pas encore.
L’une des questions que se posent les scientifiques concerne l’origine de la matière jaillissant de la fontaine blanche.
D’où provient-elle ? C’est cette interrogation et le manque de réponses qui poussent la communauté scientifique à douter de l’existence des trous blancs. Il existe pourtant plusieurs théories à leur égard.
Tout d’abord, les trous blancs sont une solution possible aux lois de la relativité générale développée par Albert Einstein. Selon ces lois, si les trous noirs existent bel et bien, alors les trous blancs, leurs opposés, devraient exister eux aussi.
D’ailleurs, selon le premier principe de la thermodynamique, une science qui étudie les mouvements de la chaleur et de l’énergie, il est impossible que la matière disparaisse ou apparaisse. Au contraire, tout se transforme : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », expliquait le chimiste et philosophe français Antoine Laurent de Lavoisier au XVIIIe siècle.
Toutefois, le deuxième principe met sérieusement en doute l’existence des trous blancs : l’entropie de l’univers, une grandeur qui mesure le degré de « désordre » d’un système, s’accroît sans cesse. En d’autres termes, avec le temps, tout système doit se dérégler et les choses ordonnées se désorganisent. Les trous blancs provoqueraient au contraire la diminution de l’entropie alors qu’aujourd’hui, la communauté scientifique n’a encore jamais observé de violations à ce principe dans l’univers.
A l’instar des trous noirs, les trous blancs sont formés par une singularité gravitationnelle, c’est-à-dire une région de l’espace-temps où le champ gravitationnel devient infini. Un trou blanc est considéré comme une singularité nue, ce qui signifie qu’elle n’est pas protégée ou cachée par un horizon, la surface sphérique délimitant sa région. Ce n’est pas le cas des trous noirs qui, dissimulés derrière cette sorte de frontière, ne peuvent être observés directement. Or, selon les principes de la relativité générale, l’univers n’accepte pas les singularités nues.
Souvent, des phénomènes méconnus ou inexpliqués sont décrits comme étant des trous blancs. C’est le cas notamment des sursauts ou explosions de rayons gamma, des pulsar ou étoiles à neutron à rotation rapide, des trous noirs en fin de vie ou même du Big Bang. Mais pour le moment, aucune fontaine blanche n’a encore été observée par la communauté scientifique et il semble qu’aujourd’hui le terme « trou blanc » soit utilisé pour expliquer des phénomènes en attendant qu’une meilleure explication soit avancée.
Selon une autre théorie passionnante, les trous noirs pourraient avoir une sortie : les trous blancs. Ainsi, tout ce qu’aspireraient les premiers ressortirait par les deuxièmes, reliés entre eux par un couloir. Le tout est appelé « trou de ver », une sorte de pont reliant deux endroits de l’univers. En théorie, le trou de ver permettrait à un objet quel qu’il soit de voyager entre deux points très éloignés du cosmos en seulement quelques secondes, voire de voyager dans le temps ou vers d’autres univers !
Schéma d’un trou de ver :
A la rédaction, nous sommes impatients d’en savoir plus sur ces trous blancs qui pourraient remettre en question de nombreuses théories. Nous espérons que la communauté scientifique continuera ses recherches sur ces mystérieux objets célestes. Mais que leur existence soit prouvée ou non, ces « fontaines blanches » sont fascinantes. Si à vous aussi les mystères de l’univers font briller des étoiles dans les yeux, découvrez GJ 1132b, cette exoplanète qui pourrait posséder une atmosphère et qui intéresse particulièrement les scientifiques. Pensez-vous que l’existence de ces trous blancs est possible ou croyez-vous qu’il s’agisse d’un pur produit de l’imagination ?
Si l'on veut bien admettre qu'il existe des vibrations supérieures à la notre en 3 D .
RépondreSupprimerLes trous noirs seraient des passages vers les mondes "supérieurs" et les trous blancs le retour des vibrations supérieures vers nous en 3D ???
Si l'on croit que l'humain est capable de voyages temporels ,comme certains le racontent , surtout pour les bases sur Mars,
on pourrait considérer les " Gares d'Entrées et de Sorties " ???